La réunion, du 7 septembre 2009 au Conseil Général du Val d'Oise, avait pour but d'annoncer aux représentants des associations, la mise en place au 1er janvier 2011 du « Pam Citoyen » et du « Pam Etablissement ».
Le département du Val d'Oise engage dans ce projet 2,4 million d'Euros, c'est-à-dire autant que la région. Ces transports adaptés (une centaine de véhicules), devraient concernés 1400 à 1500 personnes dans le département. La plage horaire sera nettement plus importante que celle proposée par les transports existants, puisqu'elle s'étendra de 6h à 24h et cela 7 jours sur 7.
Enfin, ce transport permettra des trajets dans l'ensemble des départements de l'Ile-de-France.
La période transitoire qui nous attend ne sera pas facile. Cependant, 3 véhicules financés par le département seront mis à la disposition de l'ADIPH prioritairement pour le « transport citoyen ». Des accords avec les compagnies de taxi seront recherchés. Des locations « longue durée » sont envisagées, ainsi qu'une mutualisation des véhicules disponibles dans les établissements.
Ceux-ci seront également interrogés pour recenser les capacités individuelles à utiliser les transports en commun, au besoin après une éducation et un accompagnement temporaire. La structure juridique du Pam Etablissement sera étudiée pour ne pas retomber dans certains travers de l'ADIPH notamment la double implication du Conseil Général, en tant que financeur et en tant que Président.
Nous pouvons donc nous réjouir de cette décision du Conseil Général, même s'il va falloir attendre encore plus d'un an avant que le Pam soit mis en place. Nous devons encore insister pour que le dispositif proposé pendant la période transitoire soit amélioré et que les mesures adoptées fassent l'objet d'un suivi rigoureux.
Le président du Conseil Général a clairement fait allusion à l'action du collectif Accès Cible, en redisant son agacement face à ce mode d'action. Il a cependant admis que les termes « prise d'otage du Conseil Général » qu'il avait employés, étaient sans doute un peu forts pour qualifier l'action du 19 juin à laquelle nous avons participé.
Le responsable des transports, Monsieur BROUSSY, a par ailleurs parlé de l'impatience légitime des personnes handicapées.
Notre action avait pour but de faire connaître à nos élus notre « très grande impatience » et notre « exaspération légitime » face aux difficultés de déplacement que rencontrent les personnes handicapées dans notre département, et partant de celui-ci dans toute l'Ile-de-France.
Nous sommes bien convaincus d'avoir participé à une meilleure prise en compte par les différentes autorités du département du problème des transports. Nous n'attendons évidemment pas que le Président du Conseil Général le reconnaisse, mais tous ceux qui se sont mobilisés lors des différentes actions du mois de juin, peuvent être fiers d'avoir œuvré pour faire entendre « fort et clair » nos demandes.