Mobilisée depuis plusieurs mois sur les conséquences de la suppression de la prime d’activité pour les salariés bénéficiaires de pension d'invalidité ou d’une rente Accident du Travail, APF France handicap réitère son alerte auprès d’Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la santé.
En effet, l’association reçoit de nombreux témoignages (nouvelle fenêtre) de personnes subissant cette suppression devenue effective début juillet. Ces derniers mettent en lumière :
- l’importance de la part de cette prime dans les budgets des plus modestes ;
- le fait que la suppression de la prime d’activité touche les plus vulnérables d’entre nous, des femmes, souvent seules, souvent avec enfants ;
- l’impact énorme, allant de 80 € à plus de 200 €/mois, pour un budget mensuel modeste ;
- la perte de moyens financiers supplémentaires permettant de couvrir des besoins élémentaires de ces salariés pauvres (frais de santé, nourriture, logement, paiement des factures ...) ;
- l’effet violent pour des familles engagées sur des dépenses (crédits ...).
Face aux conséquences désastreuses pour toutes ces familles touchées par la maladie ou un accident et qui, pourtant, privilégient le travail, au regard des dégâts collatéraux majeurs d’ores et déjà observés pour une économie de 20 millions d’euros sur une dépense totale supérieure à 5 milliards d’euros, APF France handicap demande au gouvernement de revoir sa décision et de réintroduire de toute urgence le mode de calcul dérogatoire qui rendait cette cible public éligible.
Source : www.apf-francehandicap.org